Nom | DEWOITINE, Émile | |
Année de naissance | 1892 | |
Année de décès | 1979 | |
Pays | France |
Activité(s) | Constructeur |
Biographie |
Né le 26 septembre 1892, Émile Dewoitine est passionné par l'aviation dès son enfance, et il entre à l'école Breguet à Paris. Il commence à voler en février 1911. Il s'engage dans l'aéronautique militaire, est affecté à l'école Blériot à Étampes, puis est envoyé à Biskra (Algérie) où il effectuera divers raids, et construira l'Aérosable, un véhicule adapté aux terrains sablonneux. Revenu à la vie civile en février 1914, il travaille dans la région parisienne (chez Alcyon entre autre). Mobilisé en août 1914, il rejoint l'armée d'Orient en juillet 1915. A Odessa il dirigera un temps la construction des avions Voisin, puis montera une usine de constructions aéronautiques près de Sébastopol. La révolution russe stoppe ces activités. Dewoitine revient en France, affecté à Toulouse à la Société des forges Latécoère, responsable de fabrication des Salmson 2A2. Démobilisé, il reste chez Latécoère, mais démissionne en juillet 1920. Il commence à dessiner son premier avion, le chasseur D-1 ; le STAé passe commande de 2 prototypes et le 18 novembre 1922, Georges BARBOT effectue le premier vol à Pau. En 1924, Marcel DORET établit 3 records de vitesse avec un D-1. Parallèlement, Émile Dewoitine étudie deux types de planeurs monoplan cantilever, dont il fit breveter le principe des ailes monolongeron (les P-2 et dérivés à ailes souples P-3 et P-4 (biplace)). Il en dérivera les aviettes D-7. Il crée durant l'automne 1923, la Société des Constructions Aéronautiques Dewoitine (CAD), pour assurer la commercialisation du D-1. En 1924 il conçoit l'avion de transport de 6 passagers D-14 puis l'avion de grand raids D-18. Mais la CAD est mise en liquidation en janvier 1927. Soutenu par le gouvernement suisse, Dewoitine met au point le chasseur léger D-27. Il fonde la Société Aéronautique française des Avions Dewoitine (SAF) en mars 1928, qui travaillera sur divers avant-projets (D-28 à D-34) et réalisera l'avion de grand raid D-33 Trait d'Union. Dans le domaine militaire, il construit le D-500, que DORET fera voler en 1932. En 1936, la société est nationalisés sous le nom de SNCAM (Société Nationale de Constructions Aéronautiques M.). A la veille de la guerre, le projet phare était le D-520, meilleur chasseur français de l'époque. Après la signature de l'armistice, il émigre aux USA, mais, considéré comme traître, il est arrêté lorsqu'il revient en France, puis jugé et acquitté plusieurs fois. Il quitte la France en juillet 1944 pour ne revenir qu'en 1952. Le tribunal militaire de la Seine l'acquittera définitivement en février 1953. Il se retire à Toulouse en 1975, où il meurt le 5 juillet 1979. |
Sources bibliographiques |
Das Segelflugzeug par LANGSDORFF, Werner von. Mention (p. 134) Der Segelflug im Wettbewerb der Völker par ZUERL, Hubert. Mention (p. 109, 110) Histoire du vol à voile français par JOUHAUD, Reginald & JOUHAUD, Anne . Courte biographie (p. 275) |
Autres sources | Les grandes figures de l'aviation : Émile Dewoitine, L'encyclopédie illustrée de l'Aviation, n° 127, éditions Atlas, 1980. |
Planeurs associés |
Dewoitine P-1 Dewoitine P-2 Dewoitine P-4 Dewoitine P-3 |
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