Posniak propulsione umana

DONNÉES GÉNÉRALES
Année du premier vol
(ou de design, si seul projet)
1936
Pays Italie
Designer(s) POSNIAK, Béniamino
Premier constructeur Projet non abouti
Type d'appareil Propulsion musculaire
Fonction Expérimental

SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES
Envergure 20.8 m
Longueur 7 m
Hauteur--
Allongement--
Surface alaire50 m2
Profil aile--
Masse à vide200 kg
Masse maxi450 kg
Charge alaire9 kg/m2
Vitesse mini--
Vitesse maxi--
Finesse maxi20
Taux de chute mini--
Nb sièges3
Structure--

[via Alianti italiani]
[via Alianti italiani]

AUTRES INFORMATIONS

Constructeur(s)
ConstructeurConstruits
0
Nombre total de constructionsProjet non abouti
Infos techniquesProjet de 1936 de planeur à propulsion humaine : deux rameurs et un pilote.
Histoire résumée[Les Ailes No 847 du 09.09.1937]
L’aviette à force musculaire suivant un ingénieur italien
Après étude de la question, il envisage un appareil triplace dans lequel deux « rameurs » pourraient arriver à produire une puissance de 6 CV. Mais il ne se dissimule pas la difficulté du problème. Ce n’est pas demain qu’il sera résolu.
La « Reale Unione Nazionale Aeronautica d’Italia » a organisé, ainsi que nous l’avons signalé, un concours d’appareils propulsés par la seule force musculaire de l’homme et réservé aux chercheurs italiens. L’épreuve est dotée d’une somme de 100.000 lires, dont un premier prix de 75.000 lires qui sera attribué au vainqueur. Elle a suggéré à un concurrent éventuel, l’ingénieur Beniamino Posniak, dans l’Ala d’Italia, une intéressante étude du problème.
Diverses solutions sont envisagées par M. B. Posniak ; les unes et les autres sont extrêmement difficiles à réaliser et demanderont beaucoup de temps et d’argent. L’aide d’un généreux mécène sera vraisemblablement nécessaire pour arriver à un résultat vraiment intéressant, les frais d’étude, de construction et de mise au point pouvant être évalués à une somme trois ou quatre fois plus élevée que le prix offert par la R.U.N.A. Toutefois, il ne faut pas désespérer du génie humain et une bonne solution de la question peut surgir du concours.
Les recherches sur le vol des oiseaux et des insectes de MM. Magnan et Plainiol apportent, entre autres, une précieuse contribution pour l’étude d’un ornithoptère. L’appareil à ailes battantes doit permettre d’employer la force motrice très limitée dont on dispose pour obtenir à la fois la sustentation et la propulsion. Un dispositif, conçu sur la base du principe de la résonnance, entretiendrait, en les amplifiant, les oscillations des ailes mises préalablement en mouvement par un accumulateur d’énergie. L’effort du pilote deviendra alors comparable à celui fourni par un sonneur de cloches. Mais, il s’agit là de spéculations scientifiques à très lointaine échéance qui ne peuvent être immédiatement appliquées.
Si, délaissant les solutions révolutionnaires, on se tourne vers des réalisations plus orthodoxes, on s’aperçoit également que le problème ne s’en trouve pas simplifié et que sa solution, dans le cadre du concours de la R.U.N.A., exige beaucoup d’efforts et de patience.
Les résultats obtenus en Allemagne sont, certes, encourageants ; mais on ne doit pas oublier qu’ils ont été obtenus en utilisant, pour le départ, un sandow qui était lové ensuite sur un touret à bord de l’appareil. Ces vols se rapprochent donc beaucoup plus de ceux d’un fin planeur, qui se catapulte par ses propres moyens, que des évolutions d’une aviette pure, s’élevant sans truquage sous la seule traction d’une hélice.
Pour arriver à cette solution idéale, l’ingénieur Beniamino Posniak envisage tout d’abord les possibilités de fabrication d’un monoplace à grande finesse aérodynamique. En prenant un pilote du poids de 56 kg., la cellule, d’une finesse générale de 16, ne devrait pas dépasser les 75 kg. pour une surface alaire de 13 à 14 mq. ; en comptant encore 20 kg. pour l’accumulateur d’énergie, on arrive à un poids total de 160 kg. environ, ce qui porterait la charge alaire à 12 kg. par mq. D’après ces caractéristiques, l’aviette monoplace devrait atteindre, pour se sustenter en vol horizontal, une vitesse de 18 mètres-seconde, soit de près de 65 km./h. En prenant pour le propulseur un rendement moyen, la puissance à fournir par le « pilote-moteur », pour atteindre cette performance, serait de l’ordre de 3 CV. 5, les décollages étant théoriquement assurés par l’énergie accumulée préalablement au départ. Physiologiquement, la puissance que peut développer un homme, d’une façon continue, ne dépasse pas 1 CV. et, en de brefs instants, 2 CV. 5.
Aussi, dans l’’état actuel de la technique et en attendant que les progrès apportés aux voilures améliorent sensiblement les coefficients de portance, M. B. Posniak estime que la solution du monoplace traité de cette façon est vouée provisoirement à un échec. Il a donc étudié un deuxième projet dans lequel le pilote, ultraléger, serait uniquement chargé de la conduite de l’appareil, tandis que deux « rameurs », de formation athlétique, actionneraient le propulseur par l’intermédiaire d’un transformateur approprié.
Cette aviette serait constituée par un monoplan sans-queue, à grand allongement, de 20 m. d’envergure et de 7 m. de long, qui permettrait de loger l’équipage dans l’épaisseur de la partie centrale de l’aile. Dans le devis de poids établi pour ce triplace, les « rameurs » pèseraient 130 kg,; le pilote, 65 kg. ; l’accumulateur d’énergie, le mécanisme et les transmissions, 70 kg.; enfin, la cellule, 200 kg. On arriverait ainsi à un poids total de 450 kg. pour une surface portante de 50 mq. La charge alaire, qui était de 12 kg., pour le monoplace, passe ainsi à 9 kg. seulement.
Avec une finesse de 20, un coefficient de portance de 0,30 et un coefficient de résistance de 0,015, la puissance à développer serait de 425 kgm./sec., suis en chiffres ronds 6 CV., pour atteindre une vitesse minimum de sustentation en palier de 18 m./sec., près de 68 km./h.
Les chiffres fournis par cette étude sont malheureusement aussi peu encourageants que ceux obtenus pour le monoplace. M. B. Posniak croit, cependant, que le prix R.U.N.A., soit un vol de 2 minutes, pourra être gagné en utilisant des dispositifs spéciaux comme, par exemple, un accumulateur d’énergie du principe employé pour les démarreurs à inertie « Eclipse », accumulateur qui – dit-il – pourrait rapidement emmagasiner de 15.000 à 20.000 kgm. Il faudrait le combiner, au besoin, avec un dispositif à sandows agissant directement sur les roues de l’atterrisseur et, enfin, utiliser une hélice à pas variable automatique pour ne pas gaspiller la précieuse puissance péniblement fournie ou accumulée à bord.
Liens personnalités Pas de personnalité associée.
Compléments docs

SOURCES DOCUMENTAIRES

Liens WEBPas de site référencé.
LivresAlianti italiani
par PAJNO, Vittorio (2000) [p. 51, 52. 3-vues + 2 schémas].
Motoplaneurs
par REYMOND, Jean (2024) [p. 37-38. Texte + 2 dessins].
Autres sourcesLes Ailes N° 847, 09.09.1937, 1 dessin + vue en coupe + 3-vues + specs + texte

MODÈLES RÉDUITS

Pas de plan ou kit référencé.
Fiche n° 1031 [Dernière mise à jour : 2017-07-26]