| Histoire résumée | Planeur monoplace de classe standard construit en résine. Ce n'est pas un appareil nouveau dans le sens propre du terme mais plutôt une combinaison de deux appareils avec certaines amméliorations de détails. Cette solution, devenue de plus en plus courante dans les Akaflieg, permet de faire avancer les projets plus rapidement : ainsi les nouveaux appareils sont actuellement terminés en deux ou trois ans maximum. Dans le passé, il fallait souvent compter au moins quatre ou cinq ans.
Le fuselage de l'AK-5 provient donc du Glasflügel 604, raccourci cependant de 7.60 m à 6.80 m, car le 604 était un appareil de 22 m d'envergure, construit seulement en 10 exemplaires. L'aile est construite dans les moules du monoplace expérimental Falcon, qui ont cependant été modifiés de manière à pouvoir utiliser un profil moins sensible aux moucherons et autres perturbations. La forme trapézoïdale de l'aile lui confère une répartition de la portance elliptique sur toute l'envergure, solution toujours valable de nos jours. En bouts d'aile, à partir du décrochement à hauteur de l'aileron, on trouvera sur l'AK-5 des éléments amovibles (wing tips) permettant d'installer et d'expérimenter différentes formes de saumons de voilure et même des éléments plus grands, ceci étant le second but visé par la construction de cet appareil après l'amélioration du profil.
Le concept aérodynamique de l'appareil a été étudié en soufflerie à l'Université de Suttgart, les études et les calculs ayant été effectués selon un programme de calculs mis au point par le professeur Eppler.
Les caractéristiques et les performances de vol sont comparables à celles d'un LS-4, d'un DG-300 ou d'un Discus.
Il a pris l’air le 1er juin 1990 et reçu depuis de courts winglets pour améliorer les qualités de vol. |
