DONNÉES GÉNÉRALES |
Année du premier vol (ou de design, si seul projet) |
1941 |
Pays | France |
Designer(s) | RICARD, Georges & Bureau d'études Breguet |
Premier constructeur | Projet non abouti |
Type d'appareil | Hydroplaneur |
Fonction | Expérimental |
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES |
Envergure | 23.8 m |
Longueur | 8.4 m |
Hauteur | 3.08 m |
Allongement | 25 |
Surface alaire | 22.6 m2 |
Profil aile | -- |
Masse à vide | -- |
Masse maxi | 500 kg |
Charge alaire | 22.1 kg/m2 |
Vitesse mini | -- |
Vitesse maxi | -- |
Finesse maxi | 30 |
Taux de chute mini | 0.66 m/s |
Nb sièges | 2 |
Structure | Bois et toile. |
Constructeur(s) |
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Infos techniques | -- | ||||||
Histoire résumée | L'Amiral De Laborde demanda à Breguet, en 1941, l'étude de planeurs hydravions. Le Commandant en Chef de la Flotte se trouvait alors en face d'un problème aigu d'entraînement du personnel. Le manque de carburant, aussi bien que les limitations imposées par les commissions d'armistice germano-italiennes, restreignaient, en effet, considérablement les heures de vol allouées aux pilotes. Le vol à voile était donc envisagé comme moyen secondaire d'entraînement. Et logiquement, l'amiral désirait des planeurs "nautiques". Sous la direction de M. Ricard, le bureau d'études Breguet entreprit donc l'étude d'un hydroplaneur, en 2 variantes, mono et biplace, en bois , avec entoilage des surfaces non en contact avec l'eau. Les surfaces immergées auraient été revêtues de contreplaqué, mince (2,5 mm pour le fond de la coque). La structure, réalisée avec les couples et lisses habituels, était renforcée dans l'axe du fuselage par une forte quille interne, La voilure présentait, de face, un dessin en M aplati, permettant de la dégager de l'eau et des embruns durant les opérations de décollage, amerrissage et hydroplanage. Elle aussi était réalisée très classiquement (tout comme les empennages) à base de longerons (2) et nervures en spruce, Des saumons agrandis, et "tordus" de 90° vers le bas, devaient servir de flotteurs de bouts d'aile. Il était prévu de monter des volets de courbure tout au long de la partie du bord de fuite non occupée par les ailerons. L'allongement de cette voilure atteignait 25 sur les 2 planeurs projetés, Très similaires d'apparence, ces 2 projets n'auraient pas été identiques. En fait, ceci aurait dû permettre, en dépit de l'augmentation de poids et de dimensions du biplace, de conserver les mêmes caractéristiques d'allongement et, espérait-on, de finesse, que sur le monoplace. Au moins l'un des 2 projets (et probablement les 2) fit l'objet d'essais, en soufflerie et au bassin. En fin 1942, on notait de légères différences de dessin qui devaient avoir trouvé leur origine dans ces essais : nez plus pointu, ailerons légèrement plus profonds, gouvernes de profondeur et de direction compensées aérodynamiquement par "becs", adjonction d'aérofreins de voilure, etc. Mais l'étude fut stoppée net par l'invasion allemande de la zone Sud en novembre 1942 et ce double projet ne fut jamais repris par la suite. | ||||||
Liens personnalités | Pas de personnalité associée. |
Liens WEB | Pas de site référencé. |
Livres | Les Avions Breguet (1940/1971) par CUNY, Jean & LEYVASTRE, Pierre (1977) [p. 105-106. Texte + plan 3 vues + specs]. Vieilles Plumes n° 13 - Les planeurs de Breguet et de Jean Cayla par De la BURGADE, Michel (2002) [p. 22-24. Texte + 3 vues + specs]. |
Autres sources | Planeurs Breguet P1 et P2. Recherche de planeurs nautiques, par Denis Auger, Lettre d'Information Dédale n° 126, hiver 2020. Texte + plan 3 vues. |
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