DONNÉES GÉNÉRALES |
Année du premier vol (ou de design, si seul projet) |
1945 |
Pays | France |
Designer(s) | JARLAUD, Raymond |
Premier constructeur | -- |
Type d'appareil | Planeur |
Fonction | Expérimental |
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES |
Envergure | 24.2 m |
Longueur | 11.5 m |
Hauteur | -- |
Allongement | 14 |
Surface alaire | 41.7 m2 |
Profil aile | -- |
Masse à vide | 604 kg |
Masse maxi | 785 kg |
Charge alaire | 18.6 kg/m2 |
Vitesse mini | -- |
Vitesse maxi | 350 km/h |
Finesse maxi | |
Taux de chute mini | 0.56 m/s à 70 km/h |
Nb sièges | 1 |
Structure | -- |
Constructeur(s) |
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Infos techniques | [Extrait Aviasport No 34 - Mars 1957] Ce planeur qui a une cabine cylindrique d'un diamètre de 1.10 m. porte un pilote en position couchée. L'aile, comportant un longeron caisson principal et un faux longeron arrière supportant les charnières de surfaces mobiles, est en bois. Le revêtement est de contreplaqué jusqu'au faux de courbure et (les) ailerons sont à fentes. La partie centrale est (fixé) au longeron à la partie centrale par quatre boulons. Les volets de courbures et ailerons sont à fentes. La partie centrale est munie de freins de piqué. Le fuselage est en trois parties séparables. 1) La cabine en pression. 2) la partie centrale portant l'aile et le train d'atterrissage. 3) la partie arrière portant les empennages et la roulette de queue. La cabine pressurisée comporte: a) dans la partie avant, le nez est composé de trois coupoles hémisphériques et d'un carénage superposé en plexiglass. Il est boulonné au corps de la cabine. b) le corps de la cabine consiste en un cylindre de contreplaqué fixé sur un chassis bois. c) la section arrière de la poutre-caisson est en tôle d'acier inoxydable. d) un berceau composé d'une feuille de dural AU 4 G. Il est fixé à la partie inférieure des cadres arrières et supporté par deux longerons qui portent une série de galets sur lesquels peut glisser les rails du "brancard" sur lequel le pilote est couché. Les assemblages sont rendus étanches par des tubes pneumatiques. L'isolation thermique est assurée par les trois coupoles de plexiglass et par de la laine de verre entourant le corps de la cabine. La section centrale du fuselage est de tubes d'acier soudés supportant la cabine, les ailes, le train d'atterrissage et la partie arrière du fuselage. La section arrière est en bois, la dérive venant de construction avec cette partie. L'empennage horizontal est d'une seule pièce. Le gouvernail de profondeur en deux parties. Le train d'atterrissage consiste d'une route rétractable avec amortisseur et frein hydraulique, deux béquilles rétractables fixées aux extrémités de la partie centrale de l'aile et une roue de queue. Les commandes sont opérées par tringles. Le passage des commandes dans la cloison arrière de la cabine se fait par tubes de torsion concentriques montés sur roulements à bille, l'étanchéité étant assurée par des joints en caoutchouc. Installation et équipements. Le brassage de l'air dans la cabine est obtenue par un ventilateur. L'air passe sur du "carbogel" qui absorbe la vapeur d'eau provenant de la chaux sodée qui absorbe le CO2 et puis est réchauffé par des résistances électriques. L'approvisionnement en oxygène est assuré par deux bouteilles de 6.6 litres fixées sous le brancard. Une valve automatique réglée à 0.260 kg/cm2 permet à l'air de la cabine de s'échapper vers l'extérieur lors de la montée. Lors de la descente deux autres valves permettent à l'air extérieur de pénétrer dans la cabine. Les compensations pour les pertes peuvent être faites, en cas d'urgence, par des bouteilles d'air. Si le pilote devait abandonner la cabine en vol, il peut s'éjecter sur le brancard. Un parachute anti-vrille stabilise sa descente. En ouvrant son parachute le pilote se libère du brancard. | ||
Histoire résumée | En début mars 1954, la Société Breguet, qui s'était créée un département planeurs, reprit a son tour l'étude et la réalisation du S-10 qui devint à cette occasion le Breguet 903, la construction fut poursuivie à l'usine d'Aire·sur-Adour sous la direction de M. Cartier, le programme étant toujours sous la responsabilité de M. Jarlaud (qui travaillait à la SEVIMIA depuis 1949) | ||
Liens personnalités | JARLAUD, Raymond (France) |
Liens WEB | Pas de site référencé. |
Livres | Pas de livre référencé. |
Autres sources | Le Stratosphérique Bréguet S.10, Aviasport No 34, Mars 1957 |
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