DONNÉES GÉNÉRALES |
Année du premier vol (ou de design, si seul projet) |
1934 |
Pays | France |
Designer(s) | LEROY, G. |
Premier constructeur | LEROY G., Aéro-Club de l'Eure, Evreux (FR) |
Type d'appareil | Motoplaneur |
Fonction | Expérimental |
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES |
Envergure | 13.5 m |
Longueur | -- |
Hauteur | -- |
Allongement | -- |
Surface alaire | -- |
Profil aile | -- |
Masse à vide | 170 kg |
Masse maxi | -- |
Charge alaire | -- |
Vitesse mini | -- |
Vitesse maxi | 105 km/h |
Finesse maxi | |
Taux de chute mini | -- |
Nb sièges | 1 |
Structure | Bois et toile |
Constructeur(s) |
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Infos techniques | Initialement équipé d'un moteur Aubier-Dunne de 17 CV, puis remplacé par un Vaslin, et enfin en 1939 par un Poinsart de 20/25 CV. Moteur sur pylône fixe. Hélice propulsive. Vitesse maximum : 105 km/h; vitesse de croisière : 95 km/h; vitesse à l'atterrissage : 35 km/h. Plafond : 3000 mètres. | ||||||
Histoire résumée | Mototplaneur dessiné et construit par Mr. G. LEROY, Professeur Technique à l'Ecole Professionelle d'Evreux, et utilisé par les membres de l'Aéro-Club de l'Eure, Evreux (FR) en 1934/35. En janvier 1935 il totalisait 45 heures de vol et 70 atterrissages. Il fut accidenté lors du meeting d'Arbois (année ?). Il sera utilisé jusqu'à la guerre et fut plus tard détruit dans l'incendie du hangar de l'Aéroclub de l'Eure. [Article Les Ailes N° 730 du 13.06.1935] Le motoplaneur Leroy, appareil d'amateur, totalise aujourd'hui plus de 80 heures Depuis un an, à l'Aéro-Club de l'Eure, le planeur à moteur auxiliaire, d'une puissance de 30 CV., que j'ai construit, s'est révélé, par ses qualités de vol, meilleur que je ne l'avais espéré; conçu, tout d'abord, pour faire du vol à voile sur le terrain d'Evreux, il vole aujourd'hui par tous les temps au-dessus de la campagne. Actuellement, ce planeur totalise quatre-vingts heures de vol; ses premiers essais eurent lieu le 27 mai 1934. Depuis cette date, plusieurs voyages furent entrepris: d'Evreux à Rouen à différentes reprises, d'Evreux à Pont-Audemer, Routot, Etrepagny, Mantes, Ivry-la-Bataille, Bernay, etc. Il prit part à plusieurs fêtes d'aviation au succès desquelles il contribua par l'exécution de vols planés et d'atterrissages sur de courtes distances. Ses réservoirs contiennent 45 litres d'essence et 9 litres d'huile, ce qui lui assure quatre heures de vol et une distance franchissable de 380 km. Ne poursuivant pas de buts commerciaux, je me contente de limiter mes sorties à une centaine de kilomètres, ce qui me permet de rentrer à l'aérodrome le soir. Ce planeur monté par différents pilotes, dont certains n'avaient que quelques heures de "làché", s'est révélé, entre leurs mains, peu dangereux; d'ailleurs moi-même, après n'avoir volé que quelques heures en double commande sur le Potez 36 de l'Aéro-Club de l'Eure et sans avoir été lâché, j'ai terminé sur ce motoplaneur mon apprentissage de pilote. Il s'et toujours révélé docile malgré mes manœuvres maladroites à peu de distance du sol. Combien de fois ai-je croisé les commandes ? Je n'ose pas le dire ! Je mécontenterais mon moniteur et vous me prendriez pour un "Cafouilleux". La monture pardonnait les fautes du mauvais cavalier... La surface portante et l'allongement de la voilure permettent de belles hélices calées. A l'atterrissage, l'appareil "frise les marguerites" à l'allure d'un cycliste en promenade. A cette allure, il supporte encore une dernière correction au moment de la prise de contact avec le sol; il ne s'enfonce pas; il s'accroche; aucune rupture n'est à craindre; les amortisseurs, simples et robustes, conçus suivant une formule particulière peu coûteuse, absorbent en dernier ressort les imperfections du terrain; on roule vraiment sur du velours. L'Amateur, redoute-t-on, peut ne pas construire assez solide. Il lui faut assurément quelques qualités techniques et manuelles propres à l'Aviation et au travail du bois et des métaux. Il faut par exemple, qu'il sache faire le choix de ses bois avant de procéder à leur assemblage. Il lui faut les assembler avec soin et laisser sécher les collages sous presse plus longtemps que, souvent, il le pense. Il est préférable de mettre un an pour réaliser son avion que deux mois et le voir s'effondrer au premier atterrissage. Que mes camarades amateurs suivent ce conseil: construisez lentement sans soucis du temps, refaites tout assemblage douteux. Ce n'est pas la colle et les clous qui tiennent; c'est le contact et la position judicieuse des petites pièces de bois. La colle n'a pour objet que de les maintenir à leur place; les pointes n'ont d'autre rôle que de donner à la colle le temps de sécher sous leur pression. Au mois de mars 1934, j'ai fait subir à ma construction des essais statiques. Le coefficient 5 fut obtenu sans déformation permanente. Le chef-pilote de l'Aéro-Club de l'Eure, M. Lemée, fort adroit dans le pilotage de mon motoplaneur et confiant dans ses qualités constructives, se permet l'exécution de quelques figures acrobatiques : renversement, piqué avec le moteur, chandelle, vol au ralenti, atterrissage sur une roue. Toutes choses qui ne s'imposent pas à l'amateur, mais qui, avec les essais qui ont été rapportés ici, confirment la solidité du motoplaneur. G. LEROY Professeur technique à l'Ecole Professionnelle d'Evreux | ||||||
Liens personnalités | Pas de personnalité associée. | ||||||
Remarques | Info via Peter Butt. | ||||||
Compléments docs |
Liens WEB | Site : The Aviation Forum . Note + 2 photos [Lien rompu]. (2024-02-22 CL) |
Livres | Motoplaneurs par REYMOND, Jean (2024) [p. 25, 31. Texte + 2 photos]. |
Autres sources | Le Trait d'Union. Date inconnue. Les Ailes N° 707, 03.01.1935, 2 photos Les Ailes N° 730, 13.06.1935, 1 photo + article |
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